Ce qu’il y a de beau dans le vide, c’est que si on dépasse ce vertige des grandes cimes, on est en mesure de goûter à une paix et un calme intense.

Le vent nous balance, doucement. Le vent nous caresse. Il n’y a rien. Rien dedans et rien dehors qui puisse nous accrocher , nous érafler, nous retenir dans cette jouissance. Il n’y a, à vrai dire, pas de vent, même pas de jouissance. pas de dedans, pas de dehors ; juste la présence sans fin et sans objet, sans raison et sans but.

Une extase d’être un espace soi-même, un creuset subtil où l’intensité de la Vie foisonne, où elle est pleine d’elle même, de la puissance de sa douceur, de la finesse de sa force.