Pour le peu qu’on ait déjà regardé les pensées passer, on remarque leur étrange similitude avec les nuages.

Elles ont des formes diverses, certaines nous ramenant à du connu dont nous reconnaissons l’aspect…toutes évoluant dans un ciel limpide.

(Car oui, sans pensées, c’est plutôt calme et ensoleillé comme un beau ciel bleu.)

Et parfois,ces pensées, on peut même avoir l’impression qu’elles nous appartiennent !

L’homme et la possession. L’homme et l’identification.

Quelle bénédiction de les voir évoluer dans le ciel de notre vie sans plus de jugement.

Quelle douleur de les matérialiser autant, de croire à leur réalité, de leur donner de cette importance qui les voit  se transformer en pluie sur notre tête ou en glace dans notre coeur.

Quels jeux pourrions faire, inventer tout autour de la pensée et qui nous permettrait de nous libérer de son poids?

A l’instar de Byron Katie qui joue à inverser les affirmations et les certitudes ;

Par exemple : « il » ne dialogue pas avec moi, il ne m’écoute pas » peut devenir :

-Il m’écoute et il dialogue avec moi

-je ne l’écoute pas et ne dialogue pas avec lui

-Je ne m’écoute pas et ne dialogue pas avec moi-même

Et de regarder ce que font émerger ces affirmations différentes. Quelles énergies entrent en jeu. Etc.

Un petit jeu à faire, à créer en atelier 🙂

 

Image : Džoko Stach