Ce chemin, n’est pas de donner un sens à tout. (même si on aime tout offrir aux (5) sens).

Ce n’est pas chercher le présage en chaque détail. Une foi perdue. Des amours anciennes,  un rêve d’un ailleurs.

Ce peut être, juste, s’ouvrir au merveilleux de l’existence, à l’inexplicable.

A tout ce qui ne pourrait pas être saisi par notre part humaine et qui est quand même subjugué par cette intimité avec une vérité.

C’est une ouverture, une invitation à l’abandon à ce qui est , un dépouillement, en somme.

Un pari sans raison et sans gain.

C’est le sillage d’un parfum que je capte et qui donne ce sentiment d’éternité. Une part de moi s’y abreuve.

C’est lorsque pleine, je me dilue dans le plein.

C’est lorsque vide, je me déverse dans le vide.

Et que dans mon propre sein je trouve l’union dans le tout.