Je ne me sens pas « bien ».
Qu’est ce qu’il m’arrive quand c’est comme ça ?
Et comment revenir à un état de Joie et de Plénitude ?
L’ordonnance que tu demandes n’existe pas.
Car dans ton équation tu oublies que tout ceci n’est qu’illusion – un écran de fumée que tu peux chasser de la main –
Qui croit encore à la consistance de ce voile-là ?
Qui veut pleurer sur son propre sort – qui fait le sort certain ?
« Allez, Haut les coeurs ! » ne te suffirait pas –
ça ne demande ni volonté, ni courage, ni effort – c’est perdre la nature de ce qui est là de toute éternité –
Regarde toi dans le miroir de la Vie – et fais abstraction de ce qui est faux, illusoire, mortel, passable, de passage – que te reste-t-il ?
Normalement, tu devrais immédiatement entrapercevoir cet être véritable qui ne souffre de rien et qui souri en permanence en lui –
Rien en surface ne vaut la peine de rien – Tout en toi vaut la joie du Tout –
Souviens-toi uniquement de ça et observe ce qu’il y a au-dessus de tes sens qui te mentent et te trompent.
Rester dans la paix et la joie est un art, qui peut passer par la discipline suivante : sortir constamment de l’illusion, remettre le faux monde à sa place et se laisser épanouir dans sa propre lumière – te recharger – te baigner – te vivre –
Comment ? C’est toujours aussi simple – centrage –
Te parler ne sert à rien dans la mesure où le langage, nature du langage, (est) mental.
Motivation, à quoi bon ? Tu ne sera motivé ainsi qu’en partie et une partie loin de la base à laquelle tu fais justement abstraction en voulant aller l’atteindre je-ne-sais-où,je-ne-sais-comment –
Relie toi à nous, à toi –
Comment ? Encore plus simple – (oui, tu peux respirer pour commencer à calmer, mettre à plat ) et puis choisir le chemin que tu prends à chaque instant, seconde, moment présent, vivant, vibrant –
Pas de jugement sur le choix, au fur et à mesure ils seront de plus en plus « justes » → ajustés à toi –
Tout se propose à jouer à ce jeu avec toi, et déjà la joie revient –
Le choix juste avant n’alourdira jamais celui d’après, détaché de cette idée du temps dans les actes – Tout se vaut pour l’instant où il est vécu – le reste n’importe vraiment pas – Une seule question :
Qu’est ce que tu « choisi » maintenant ? Puis maintenant ? Ok , et maintenant ?
Mais ce n’est en rien un exercice mental – en rien – si tu choisis avec ta tête, tu as tout faux, si tu te poses la question avec ta tête et ses calculs et ses intérêts ; tu n’as rien compris non plus –
Avancer ce n’est pas une ligne, une succession de points, non rien de tout ça n’est vrai –
C’est voir le trésor véritable de l’instant qui compte plus que tout, détaché de tout –
rien n’existe d’autre que lui et en lui tu Le retrouve Lui – Lumière véritable, absolue –
Rien de demain n’existe et ne sera vrai –
Rien d’hier – ce n’est pas par jour, ni par seconde – c’est au-delà, bien au-delà –
Si tes pensées sont présentes et marchent sur toi, dans ta tête, avec leurs lourds sabots, apprends leurs à danser , être des papillons, et peu importe s’ils vont, s’ils viennent, leurs lignes, leurs présences même, ce n’est rien, juste un peu de couleur qui passe ou pas. Qui te font sourire, ou pas, peu importe, vraiment –
Re-centre en permanence, dès que tu t’y invites toi-même, 20 fois, 50 fois par jour, reviens à toi, reviens en toi – Ra-nime toi et raconte toi ce qui peut te faire retrouver ton sens véritable de toi-même.
Perdue sinon, oui, c’est évident de se sentir perdu sinon, et quand bien même tu vivrais dans un village de panneaux indicateurs (sourire amusé ^^ )
Rien n’est grave – Sois joueuse – Rien n’a d’importance, pas même ce qui te rends terne ou triste ou éteinte –
Rien- Détache tout ça – L’instant d’après est autre – Vis cette liberté là – cette véritable liberté et immensité « cosmique » d’être LIBRE de toute forme de « cadre » cadre-temps, cadre-pensée, cadre-intérêt, cadre-conditionnement, cadre-tout-ce-que-tu-veux –
Et Vis l’amour. C’est bien là où il y a le plus à vivre –
Chaque seconde – n’oublies pas – en dehors du temps – libre – et détaché